Bilan d’opposition
Nos pétitions
Pour le projet du Port de la Carbonite
Voté par l’Assemblée de Corse, après débat public, en 2007, approuvé par le Conseil National de Protection de la Nature en 2012, autorisé par arrêté préfectoral en Mai 2013, avec un calendrier présenté dès 2014, le nouveau port de commerce de Bastia à la Carbonite est bloqué depuis 4 ans de manière injustifiable.
Non à une Collectivité unique centralisée
Le volet corse de la loi NOTRe promulguée le 8 août dernier prépare un mauvais coup pour BASTIA et pour la CORSE. En l’état : Elle organise dans notre île un centralisme régional qui ne dit pas son nom. Elle condamne BASTIA, seule ville du pays dans ce cas, à perdre son statut de capitale politique départementale. A moyen terme cela signifie disparition de services publics et de centaines d’emplois. Elle impose cette réforme au peuple sans le consulter. NON AU CENTRALISME RÉGIONAL ! POUR LA DÉFENSE DE BASTIA, CAPITALE DÉPARTEMENTALE ! POUR UNE COLLECTIVITÉ UNIQUE DECONCENTREE, AU SERVICE DE TOUTE LA CORSE Exigeons de cette réforme qu’elle : Consacre pour la Corse le principe de déconcentration des services. Inscrive dans la loi, la création à Bastia d’une Chambre des Territoires. Organise la consultation du peuple par référendum.
Ordures ménagères. Les Bastiais en ont assez...
Mercredi 11 décembre 2019
Les Bastiaises et les Bastiais sont une fois de trop victimes de l’inconséquence des autorités publiques qui se montrent incapables d’évacuer les tonnes d’ordures ménagères qui jonchent les rues de Bastia.
Ramassages sélectifs dans l'hyper-centre, entassements dans les quartiers périphériques illustrent les inégalités de traitement des usagers-contribuables dans notre ville.
Ces conditions déplorables sont aussi imposées aux agents qui ne peuvent exécuter leurs missions de service public normalement et correctement et de surcroît se font interpeller par une population légitimement excédée par cette faillite politique.
Bastia mérite mieux vraiment !
Face au problème sanitaire et environnemental c’est la débandade.
Nous interpellons aujourd’hui le Maire de Bastia, le président de la CAB et du Syvadec, le président de l’Exécutif et Mr le préfet afin que chacun assume ses responsabilités et ensemble mettent en œuvre des mesures d’urgence temporaires.
La CAB dispose de terrains sur lesquels les déchets doivent être stockés momentanément en attendant leur mise en balle.
Rencontre avec les membres du Collectif
Samedi 26 octobre 2019
Samedi 26 octobre à la Cité des Monts devant le bâtiment 33 aux côtés des membres du Collectif inquiets pour leur sécurité et leur avenir.
Îlot de la Poste - Aldilonda - Sporting
Mercredi 24 juillet 2019
Conseil Municipal d’hier soir : 2 rapports ont particulièrement retenu notre attention et traduisent les manquements de la municipalité.
Le sort de l’îlot de la Poste tout d’abord (cf mon post du 23 avril) : après 3 ans de portage de l’office foncier prolongé de 2 ans car venu à échéance, un groupement de commande réunissant la mairie, France Télévision (qui louera 1000 m2), la Poste qui en achètera 500, attribuera le tout (potentiellement 18000 m2) à un promoteur constructeur qui devra y loger logements en accession à la propriété, hôtel, commerces sur la base de simples orientations : retard, procédure contestable, dessaisissement des élus, absence de concertation publique et de vision autour d’un projet pourtant stratégique (quid du centre de séminaire et d’affaires), on nous dit que le projet reviendra devant le conseil pour la programmation ?
L’aldilonda (contournement de la citadelle) lui a battu un record celui de son coût prévisionnel qui a déjà doublé de 5 à 10 M€, et soulève une question l’augmentation de certains lots du marché est-elle conforme aux règles de marchés publics qui prévoit un Max de 15% par rapport à l’estimation du Maitre d’œuvre.
Par ailleurs nous avons voté pour l’entrée de la mairie au capital de la SCIC du Sporting pour l’accompagner dans son retour vers le professionnel.
Parking "du Pouillon"
Mercredi 29 mai 2019
Hier soir au Conseil Municipal notre groupe Radical ainsi que les 2 autres groupes d’opposition avons voté contre le passage payant du Parking « du Pouillon » (70 places) sur le Vieux Port nouvelle ponction au portefeuille des Bastiais, et nous sommes abstenus sur le financement de la requalification de l’avenue de la Libération en l’absence de la moindre esquisse de projet.
Revenons sur ces 2 sujets :
La tarification du parking est justifiée par la municipalité par la nécessité de trouver des recettes supplémentaires à la régie du Vieux Port et parce qu’il faudrait augmenter la rotation des véhicules. Une nouvelle fois c’est la solution de facilité qui a été choisie en tapant à la poche des Bastiais y compris les riverains qui ont dû déjà faire face tout au long de la mandature à l’augmentation de la fiscalité indirecte liée au stationnement sans qu’à ce jour aucune place supplémentaire n’ait été créée dans le centre et en particulier autour du Vieux Port qui en manque cruellement. Pourtant était prévu et financé le parking Gaudin et plus proche encore le parking (80 places) qui aurait dû voir le jour au Puntettu. Aucune solution n’a été imaginée pour donner un temps de gratuité comme c’est pourtant le cas en ville avec les bornes d’arrêt minutes ou la demi heure gratuite dans les parkings souterrains.
La requalification de l’avenue de la Libération était, elle, un projet ambitieux de la précédente mandature mis en sommeil depuis 5 ans et reportée à la prochaine. Au budget primitif de 2019 5000 euros lui était consacré et subitement est proposé ce rapport pour 3 Millions d’euros de travaux (cours d’eaux, sécurisation des cheminements nous dit on) un projet revu à la baisse donc, présenté sans aucun plan. Bel exemple de transparence.
Agnès Buzyn en Corse
Lundi 27 mai 2019
J’ai exprimé hier auprès des médias au nom de notre association Des Actes Pour Bastia ce que nous attendons de la visite d’Agnès Buzyn ces 2 jours dans le communiqué suivant :
« À la veille de la visite de la ministre de la santé Agnès Buzyn en Corse, nous attendons de celle-ci
- Qu’elle réponde par des mesures fortes à l’inquiétude des personnels et de la population sur l’avenir de l’hôpital de Bastia qui doit de surcroît faire face aujourd’hui à une situation financière alarmante et une carence de moyens humains conduisant à l’explosion de ses dépenses d’intérim,
- Que, précisant les propos tenus par le président de la République lors de la réunion de Cozzano, elle garantisse durablement l’équilibre entre les deux centres hospitaliers autour desquels s’organisera l’offre de soin régionale sans « prééminence » de l’hôpital d’Ajaccio,
- Qu’elle annonce, enfin, les moyens permettant la poursuite du rattrapage de l’hôpital de Bastia et notamment qu’après l’inauguration du nouveau bloc opératoire la modernisation soit poursuivie dans un calendrier resserré autour des services du SAMU, des urgences, de la réanimation, de la psychiatrie ou encore de l’hébergement tout en réajustant le nombre de lits inadaptés à la structure de la population. »
Le projet de Grand Port se fera … à la Carbonite !
vendredi 19 avril 2019
Ainsi l’a annoncé le Président de l’exécutif à l’occasion du débat Place Publique organisé mercredi soir par Corse-Matin et RCFM auquel j’ai participé. Après l’avoir combattu et retardé depuis plus de 10 ans Gilles Simeoni s’est rendu enfin à l’évidence. Rebaptisé Portu Novu comme l’ont été tant d’autres projets à Bastia il s’agit bien du projet que nous n’avons cessé de défendre dans la majorité comme dans l’opposition. C’est bien sûr une satisfaction d’avoir eu gain de cause après tous les combats que nous avons menés mais aussi le constat d’amer d’un retard qui se chiffre d’ores et déjà à 4 ou 5 ans. Ce projet avait en effet franchi toutes les étapes les plus exigeantes au plan environnemental. J’en avais en février 2014 avec le Président de l’exécutif installé le premier Comité de Pilotage et annoncé son calendrier de réalisation : Début des travaux 2018 pour une livraison 2022. Les municipales de 2014 suivi des territoriales de 2015 l’ont renvoyé aux calendes et précipité Bastia dans son sort funeste. Nous repartons donc enfin dans un calendrier encore imprécis qui devra nous permettre dans la concertation de faire aboutir ce projet vital pour Bastia et pour la Corse. Il sera à nouveau au cœur de notre engagement en 2020.
L’AVAP peut avoir de lourdes conséquences...
Mercredi 20 mars 2019
Le Parti Radical est aussi revenu sur le dossier de l’AVAP, Aire de Valorisation Architecturale et Patrimoniale, récemment voté en conseil municipal. Si le Parti Radical s’inscrit dans une volonté de valorisation de qualité et une protection du centre ancien et du patrimoine bastiais, il s’inquiète cependant des conséquences du projet de la mairie. « Ce projet risque de créer des déplacements et des spéculations et on a demandé (voir lettre ci-jointe) au maire de Bastia de réexaminer le dossier car nous craignons des conséquences dommageables pour les Bastiais, qu’ils soient propriétaires occupants, bailleurs ou locataires ».
Inquiétude des salariés de la Méridionale
Dimanche 24 février 2019
La Gauche Républicaine Corse communique :
"Alertés sur la situation de la procédure d'attribution des liaisons maritimes de la Corse, nous comprenons l'inquiétude des personnels de la Méridionale qui craignent de voir leur compagnie perdre tout ou partie des lignes qu'elle exploite actuellement.
Sans prétendre nous substituer aux autorités en charge de l'instruction et en possession des offres, nous croyons nécessaire de souligner que la CMN a toujours été depuis des décennies un partenaire irréprochable du service public pluriel de la Corse et ce même dans les moments les plus difficiles."
Explosion des embauches et frais du personnel
Mardi 29 janvier 2019
Retour sur le Conseil Municipal de ce mardi et le Débat d’Orientation Budgétaire.
L’opposition a clairement mis en évidence à partir du rapport :
- Les retards considérables pris en termes d’investissements
- Retard sur le propre programme de la municipalité de 2016 élaboré pourtant à partir des projets de l’ancienne
- Absence de vision et de décision sur les grands projets structurants tels que le Port ...
- Explosion des charges de personnel liées à une politique d’embauche clientéliste qui a conduit à la création d’une centaine de postes supplémentaires !
Ce dernier point a fait l’objet d’un communiqué commun des 3 groupes largement repris dans les médias.
Aldilonda
Lundi 26 novembre 2018
Communiqués des 3 groupes d'opposition :
"À l’occasion de la réunion du Conseil Municipal de Bastia de ce 26 septembre, convoqué en séance extraordinaire pour examiner en ordre unique le projet de l’Aldilonda, la majorité municipale a fait la démonstration, sur un projet qu’elle considère emblématique de sa mandature, qu’elle était incapable d’assurer le quorum et de faire fonctionner le conseil municipal normalement.
Dans ces conditions le rôle de l’opposition n’est pas de pallier par sa présence les carences d’une majorité qui se délite.
D’autant qu’aucun média n’était présent pour en rendre compte.
C’est la raison pour laquelle les trois groupes d’opposition municipale ont décidé de quitter la séance".
Conseil Municipal du 6 novembre - 2 Motions
Mardi 6 novembre 2018
Les 3 groupes d'opposition ont déposé en vue du Conseil Municipal du 6 novembre 2 motions.
L'une demandant à la Collectivité de Corse de programmer sans tarder les travaux de renforcement de protection du Quai des Martyrs pour une mise à l'abri définitive des installations commerciales qui s'y trouvent et d'autoriser la reconstruction de ces installations commerciales sans nouvelles contraintes d'ordre esthétique.
La deuxième demande que la municipalité participe de tous ses moyens aux commémorations du 80ème anniversaire du Serment de Bastia au mois de Décembre prochain. Serment signifiant l’attachement indéfectible de l’Ile à la France et l’engagement des Corses à lutter pour la liberté, la démocratie et contre le fascisme, toujours d’actualité dans ces temps de résurgence des totalitarismes.
Visite des quartiers
Samedi 27 octobre 2018
La visite des quartiers de la Citadelle et de la Place d’Armes nous a conduit à rencontrer commerçants et habitants et notamment, dans un échange approfondi, des représentants di U Cullettivu Salvemu A Citatella qui se bat contre le projet de surélévation du Lycée Maritime. Celui-ci, s’il était mené à son terme, maintiendrait le Lycée dans un endroit enclavé, non sécurisé et inadapté à ses besoins, condamnerait définitivement l’accès au chemin de ronde et la réouverture de la vue sur la mer.
Ainsi que les riverains du Parking pénalisés par la pose de plots à l'entrée du passage qui mène à leurs habitations et garages. La municipalité doit le ré-ouvrir ou leur en réserver l’usage. L’envahissement de la dalle par de nombreux véhicules à l’occasion de la Nuit du Millésime ne saurait justifier une décision inadaptée s’agissant d’un accès nécessaire et prévu depuis l’origine pour les riverains.
L'incinérateur, oui et vite...
Lundi 24 septembre 2018
Dans les prochains jours, l’Assemblée de Corse va se prononcer sur la stratégie de gestion des déchets pour les prochaines années.
Les débats actuels, à ce propos, nous renvoient à une évidence qu’électoralisme et démagogie ont voulu occulter : l’enfouissement des déchets dans le sol de Corse, dans notre terre si chère, est une absurdité qu’on ne saurait prolonger longtemps.
Le voudrait-on que les obstacles seraient vite insurmontables.
Déjà les communes, élus en tête, ne veulent pas que leur territoire serve de dépôt et s’ils y trouvaient une compensation budgétaire leurs opposants auraient vite fait d’exploiter la faille.
On parviendra vaille que vaille, « à calci è à pugni », à tenir quelques années. Cinq ? Sans doute. Dix ? C’est peu probable.
Et, soyons réalistes, l’exportation de nos déchets, telle qu’elle semble lancée, peut être, à l’extrême rigueur, un palliatif de court terme.
En faire une solution de durée n’est pas sérieux et serait la démonstration de notre incapacité à gérer de façon autonome notre territoire.
Quand bien même on continuerait de trouver preneur, on imagine les conséquences, ne serait-ce que pour l’image de la Corse.
Sans parler des coûts !
La seconde évidence, ignorée elle aussi, c’est que le tri sélectif est une nécessité majeure dans le traitement des déchets. Mais il ne résout pas le problème de l’enfouissement.
Si on parvient à trier en amont 60% des déchets, objectif généralement admis, au lieu des 20% actuels insuffisants, il resterait encore à enfouir 40% de la masse de départ au lieu de 80% comme actuellement.
On enfouirait, donc, en 20 ans ce qu’on fait actuellement en 10.
On voit bien que c’est inacceptable sur la longue durée.
Reste l’incinérateur. Parlons plutôt d’UNITÉ DE VALORISATION THERMIQUE, car la technique évolue.
D’abord, ça marche. C’est propre. La pollution, dioxine ou autre, est maîtrisée. Le bilan énergétique est bon. On récupère même de l’énergie. Et plus de souci d’enfouissement !
Alors, où est le problème ? Pourquoi l’incinération a-t-elle été combattue. Et, à bien des égards, à juste titre ?
C’est qu’elle est la solution de facilité. Elle dispense du tri sélectif. On envoie tout à l’incinérateur et c’est réglé ! On ne recycle pas ainsi la plus grande partie des ressources minières de la planète consommées chaque année et c’est une grave perte.
En résumé : OUI à la VALORISATION THERMIQUE si on a fait l’effort de porter le taux de tri au bon niveau.
Ce bon niveau évoluera, d’ailleurs, dans le temps avec les progrès à venir des techniques de tri et recyclage et de la réduction des déchets en amont. Aujourd’hui il est de 60%.
Il faut donc un plan très volontariste pour doper le tri. D’autres l’ont fait. Pourquoi pas la Corse ?
Avec l’appui des toutes les autorités (Etat, CdC, Syvadec,..), l’engagement des communes et intercommunalités, une forte action de sensibilisation de la population, la montée en régime peut demander jusqu’à 5 ans.
La construction de la ou des unités de valorisation thermique demandera aussi 5 ans. Trois pour les décisions (y compris localisation, études, jusqu’à passation des marchés). Deux pour construction.
Nous tiendrons difficilement dix ans.
Il faudra, donc, travailler en temps recouvert selon un plan valant engagement public :
- Lancement immédiat du plan « Tri » et, simultanément, décision de principe et études de l’unité de valorisation thermique.
- Suivi pas à pas des progrès du tri.
- Au bout de trois ans, lancement de la construction si les progrès du tri l’autorisent.
Cette démarche, qui demandera, certes, courage et volonté, est la seule, à mon sens, qui nous permettra de sortir, en 5 ans et par le haut, de la crise actuelle.
Réaction à l'interview de François Tatti dans Corse Matin
Mardi 30 janvier 2018
La lecture de l’interview de François Tatti parue ce jour dans Corse-Matin appelle de notre part la réaction suivante :
Lors des municipales de 2014 à Bastia, la liste Simeoni aurait été battue sans la combinaison politicienne dont François Tatti a été un acteur déterminant. Lessondages le montrent à l'évidence.
Fruit de purs calculs opportunistes, sans aucun projet pour la Ville, cette opération a débouché, de son aveu même sur un échec total.
Bastia, que chacun reconnaissait comme bien gérée et dynamique, est une ville en voie de déclassement.
Sans même évoquer ici les conséquences au plan insulaire.
Le rassemblement que nous voulons, comme beaucoup, pour réussir l'alternance en 2020 ne pourra se faire dans le déni mais dans la lucidité et la confiance autour d'un projet ambitieux bâti avec et pour les Bastiais.